Un flot sans fin

Lorsque j’ai atteint l’âge de la puberté, ma mère m’avait déjà raconté des histoires au sujet de ses règles abondantes, du temps où elle était plus jeune. J’ai, comme elle, eu mes premières règles assez tardivement (en 9e année), mais je n’étais pas vraiment préparée à hériter de ses gènes de « règles abondantes ». Le premier jour, je me suis rendue à mon cours de math, équipée d’une boîte de tampons réguliers, toute confiante et surtout, fière de finalement avoir mes règles. Mais après 5 minutes en classe, je me suis sentie mouillée et ai jeté un coup d’oeil pour m’apercevoir que le sang avait complètement débordé de ce tampon régulier et avait tout taché mon jean. J’ai alors couru hors de la classe, puis directement chez nous pour aller me changer. Quand je suis revenue en classe 40 minutes plus tard, mon enseignante m’a prise à l’écart pour me demander où j’étais allée. Mal à l’aise, et pas trop certaine de ce que je devais dire, je l’ai seulement fixée avec des grands yeux écarquillés comme un insecte, sans rien dire. Je crois que ce regard terrifié a parlé de lui-même, car elle m’a ensuite simplement permis de retourner m’asseoir. Ce n’était alors que le début des mésaventures de règles extrêmement abondantes que j’ai vécues en 9e et 10e année, règles que même les tampons super plus et les serviettes maxi ne pouvaient contenir. Pouvez-vous me rappeler pourquoi j’avais hâte d’avoir mes règles, donc? #ParlonsReglesAbondantes